Cet ouvrage propose une lecture minutieuse de trois récits kafkaïens, , et . Il s’interroge notamment sur la manière dont Franz Kafka se met en œuvre dans ses textes et sur la question de la littéralité de son approche. Ce faisant, l’étude jette également un regard nouveau sur la fameuse : comment Kafka a-t-il répondu à l’éducation artistique que son père lui donna ? A partir de cette question, l’ouvrage cherche à analyser l’existence littéraire même de Franz Kafka : celui-ci semble toujours être sa propre matière littérale, et en dernière instance le sujet autophage de l’auteur se présente comme l’étrange metteur en scène d’un « art de la faim moderne ». Cet art est caractérisé d’un côté par la singularité de ne jamais pouvoir devenir véritablement identique à son propre être et, de l’autre, par la nécessité de se rendre à la fois plus léger et plus pesant au fil des jours. Alors, comment, finalement, lire cette littérature incomparable qui, selon son auteur, ne fait pas le poids ?

L’auteur : Christian Bank Pedersen, né en 1969 au Danemark, a fait des études en littérature comparée et en scandinavistique à l’Université d’Aarhus. Il a rédigé une thèse sur l’œuvre de Franz Kafka, soutenue en avril 2002 dans le même établissement. Actuellement il enseigne le danois à l’Université Lumière Lyon 2. Ce livre se base sur sa thèse.

Contenu : Introduction. La lettre et la balle, le mur et le K – Œuvrement. et : « La comédie ! Le bon mot ! » : - « Que m’est-il arrivé ? » : autour de – Au plus beau du jeûne. Sur l’art de la faim. Inhaltsverzeichnis