Beschreibung
Au milieu des années 1930, dans une des périodes les plus sombres de l’histoire des relations sino-japonaises, un petit groupe de Japonais passionnés par la littérature chinoise moderne se constitua autour de Takeuchi Yoshimi (1910-1977) et Takeda Taijun (1912-1976). En rupture avec les études chinoises traditionnelles (
), ces jeunes sinologues se détournèrent des classiques pour mieux appréhender une Chine contemporaine qui n’était alors qu’un objet de mépris pour la majorité de leurs compatriotes.
Pour ces jeunes passionnés, désireux de promouvoir l’amitié sino-japonaise, l’invasion générale de la Chine par le Japon en juillet 1937 sonna le glas de leurs espoirs et les plaça dans une situation délicate. Comment concilièrent-ils leur statut d’agresseur avec leur attachement à la culture des victimes ? Quel sens donnèrent-ils à cette guerre ? A travers l’itinéraire insolite de Takeuchi Yoshimi et de Takeda Taijun, entre autres, contraints d’aller combattre ceux dont ils s’efforçaient de devenir les amis, ce livre aborde un aspect encore méconnu des relations sino-japonaises du 20ème siècle.
Autorenportrait
L’auteur : Samuel Guex, né en 1969, a effectué ses études de japonais et de chinois à Genève, Nankin et Tôkyô. Il est actuellement maître-assistant à l’Université de Genève.
Rezension
«... Guex has written a first-rate study of Takeda, Takeuchi, and the state of China studies in Japan during the Fifteen-Year War and its immediate aftermath.» (Mark Unno, Journal of Japanese Studies)
Inhalt
Contenu : La naissance de la sinologie japonaise moderne – Les intellectuels japonais sinologues et l’expérience de la Chine en guerre – La politique culturelle du Japon en Chine – L’asiatisme comme justification de la guerre – La question de la responsabilité. Inhaltsverzeichnis