Beschreibung
Depuis les origines mêmes de la civilisation, l’expérience de la fragilité de toute création humaine a amené l’homme à essayer de trouver un sens à la possible destruction – volontaire ou naturelle – de ce qu’il aime et de ce qui le fait vivre. C’est autour de ces grandes questions – quelle est l’importance réelle de l’acte destructeur dans l’histoire et dans quelle mesure cet acte est-il présenté, condamné ou légitimé par les contemporains ? – que s’est cristallisé le projet de recherche « La destruction dans l’histoire » mis sur pied, depuis 2009, au sein du centre de recherches SOCIAMM de l’Université libre de Bruxelles, et dont l’aboutissement est le présent volume collectif interdisciplinaire. Il réunit onze contributions consacrées à différentes déclinaisons dans le temps et dans l’espace d’un seul et unique phénomène, celui des destructions volontaires d’objets matériels, et invite à un parcours qui va de la Rome antique jusqu’à Bruxelles à l’aube du XXe siècle.
Autorenportrait
David Engels a fait des études d’histoire à l’Université d’Aix-la-Chapelle (RWTH) et a été boursier de la Studienstiftung des Deutschen Volkes. Il a défendu une thèse sur l‘histoire de la religion romaine en 2006. Après avoir travaillé en tant qu’assistant à la RWTH, il est devenu, en 2008, titulaire de la chaire d’histoire romaine à l’Université libre de Bruxelles. Depuis 2012, il exerce également la charge de directeur et rédacteur en chef de Latomus, revue d’études latines.
Didier Martens est professeur d’histoire de l’art à l’Université libre de Bruxelles. Il est notamment l’auteur de Peinture flamande et goût ibérique aux XVe et XVe siècles (Bruxelles, 2010).
Alexis Wilkin, docteur en histoire, est chercheur qualifié du FNRS/F.R.S à l’Université libre de Bruxelles et directeur du centre de recherches SOCIAMM (Sociétés anciennes, médiévales et modernes) à la Faculté de Philosophie et Lettres de cette même université.